Ce mercredi nous partons en itinérance. Nous avons reçu la bénédiction des soeurs du Thoronet et avons participé aux matines, histoire d’être bien réveillés.
Il est très tôt, la brume est encore là, la tension et l’euphorie du départ sont au rendez vous, il est temps de dire au revoir au campement, à notre ami Gilles et sa petite famille. Mais on sera peut être de retour plus tôt que prévu, qui sait…
Here we go !
voici le parcours que nous avions programmé sur 6 jours
- nous avons dégainé le carnet de chant…
...et c'est parti pour une longue marche endiablé
Moment de nostalgie, la Champagne nous manque…
Mais pendant ce moment de contemplation, Quentin a trouvé le moyen de nous perdre…
-Quentin, il n'ya ni route, ni chemin, tu es sur que l'on est sur la bonne voie ?
-"Oui" on doit traverser une écluse, écoutez, j'entends l'eau, suivez moi...
-Tadam ! la voila notre écluse !
On doit juste traverser une écluse glissante à souhaits, avec une « tite chute » sur le coté, le tout, pieds nus.
Rien de plus naturel… pour nous…
Juste magnifique…
Vous vous rappelez de notre fougue du départ ? Avec des kilomètres dans les jambes, nous l’avons oubliée…
Des trocs se mettent en place pour alléger les sacs...
... de pénibles mètres nous séparent...
... le soleil ainsi que la fatigue nous assomment...
... et de simple insectes nous attirent autant qu'un bon poulet roti !
Cotignac nous apparait alors comme un mirage
La délivrance est proche. nous demandons à une dame où est le lieu où l’on passera la nuit. Elle nous dit que c’est a dix minutes d’ici. Nous nous sommes très vite rendu compte qu’elle à oublié de nous préciser : » en voiture »…
Ces QUARANTE CINQ minutes nous on paru incroyablement interminables !
– Je vous ai précisé que ce n’était que de la pure monté ?
Autant pour moi…
Départ le lendemain à 5h, nous voulions marcher « à la fraîche », mais à cette heure ci, les sourires ne se lisent pas sur tous les visages.
Mais quelques heure plus tard, René fut pris d’un envie d’enquiquiner son monde
Moi je connais une chanson qui énerve les gens, moi je connais une chanson qui énerve les gens ... etc... etc...
Ralala, l’euphorie du début… L’histoire se répète autant que nos pas sur le bitume ou la terre. Le soir nous sommes fatigués, le lendemain nous sommes content sde repartir. C’est ainsi que nous avalons à grande bouchées les kilomètres.
Sillans la cascade
Aups
Salernes
Rien ne nous résiste mais à Salernes nous désidons de faire une pause, c’est l’occasion de faire un grand jeu et de se reposer.
Pour vous et rien que pour vous, quelques photos. Que du bonheur !
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Ce bonheur fut toutefois ébranlé pendant la nuit par un orage, vous savez : les gros orages du sud, ceux qui arrivent après de longues semaines sans une goutte de pluie… Voila, ceux là même !
Nous nous étions installé sur un terrain en pente sur un sol souple sans herbe. Il a beaucoup plu, je vous laisse deviner la suite… : Coulée de boue !
Forcément, au petit matin, l’heure est à la constatation, le bilan est lourd..
Le moral dans les chaussettes, les chaussettes dans les chaussures, les chaussures dans la boue. Conclusion, le moral dans la boue...
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Vue l’état de nos affaires, nous avons du écourter d’une étape notre itinérance.